jeudi 15 janvier 2015

Wild


14/01/2015
Réalisation : Jean-Marc Vallée 
Avec : Reese Witherspoon, Gaby Hoffmann, Laura Dern, Thomas Sadoski, Michiel Huisman...

Synopsis : Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.

Je n'ai pas compris

Pas évident de commencer la critique d'un film avec ces quelques lignes. Et pourtant ça résume totalement ma pensée en sortant de la salle. Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ?! On subit des flash-backs incessants pour comprendre le passé tumultueux de la personne avec qui l'on vit pendant 2 heures. On ne profite même pas du paysage puisque aucune prise de vue n'est faite de l'Ouest Américain. Là où on espère un travail remarquable sur le physique et sur les traits de Reese Witherspoon, le réalisateur choisit la facilité en ramenant au monologue que l'actrice se dit dans sa tête. Bref, un ensemble de détails qui s'avère compromettre l'ensemble du film. Je n'ai donc pas compris la volonté du réalisateur, son message...

Et pourtant Witherspoon fait le job

N'y voyez pas de propos sexiste sur les quelques lignes qui vont suivre. Mais rare (trop rare) sont les femmes qui crèvent ainsi l'écran. Notamment sur un film de type "survival". C'est simple, c'est la meilleure performance dans ce domaine depuis Sandra Bullock dans Gravity. Quand je dis qu'elle fait le job, j'entends par là qu'elle fait exactement ce que l'on peut attendre d'elle sur ce type de situation. Même si je trouve qu'il y a trop de blabla autours de son personnage, elle retranscrit à merveille la souffrance, la paranoïa, la peur, le risque et la folie que peuvent provoquer une si longue randonnée notamment pour une femme (là encore rien de sexiste, je parle de l'insécurité). 

Jean-Marc Vallée (me) déçoit

L'excellent réalisateur canadien, auteur de Dallas Buyers Club, ne m'a, cette fois, pas transporté. Je n'ai jamais réussi à entrer pleinement dans son film et à savourer la moindre de ses idées. Au contraire même. Je n'ai approuvé aucune de ses idées (ou presque). L'intérêt du film qui est de formuler une ballade existentielle vers l'inconnu en la justifiant par un passé excessivement chargé ne m'a pas forcément sauté aux yeux. Et s'il faut voir des interviews pour comprendre à postériori l'attrait du film, c'est dommageable. 

Une déception mesurée par la qualité de l'actrice. 

Notes (sur 20) : Personnelle : 10 - Presse : 11.2 - Public : 14


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