jeudi 29 décembre 2016

A fond


A fond ! Ce n’est pas la façon dont je me suis dirigé au cinéma pour voir ce film. Les premières images m’ont laissé perplexes mais la belle surprise de « Babysitting » (le 1, pas le 2 bien sûr) peut révéler quelque chose d’intéressant.

Une histoire folle

Sur le papier, c’est totalement incohérent et insensé où l’électronique d’une voiture peut vous amener à la mort. Mais ce qui fait l’originalité du scénario en fait également son principal défaut. Tout se passe dans la voiture et les rebondissements sont très vites épuisés. Du coup, au lieu d’être à fond, l’histoire ralenti petit à petit jusqu’à sa fin.



Un humour en dans de scie

J’espérais que l’humour puisse fuser comme dans Babysitting mais, malgré quelques bonnes vannes et situations marrantes, c’est très lourd et assez mal amené. Mais je pense que le casting n’est pas indissociable à cet humour plat.



Un casting raté

Je ne peux pas faire plus simple. José Garcia en bon père de famille n’est que l’ombre de lui-même… et que dire d’André Dussolier, pilier du cinéma français, et qui s’invente un rôle de Tanguy inversé. Caroline Vigneaux, aussi charmante soit-elle, est une catastrophe, à l’image de l’enfant. Non, il n’y a que la connerie de Charlotte Gabry qui fait du bien. Les apparitions extérieures d’Elbaz, Foresti et Commandeur font vraiment respirer.



Le mot de la fin

On est très loin des idées fracassantes de Babysitting et de son humour naturellement rebondissant. Il y a, dans ce film, trop de loupés pour prétendre à la vraie comédie.


Personnelle : 9/20 – Presse : 11,6/20 – Public : 11,6/20

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