lundi 19 décembre 2016

Les Animaux Fantastiques


De nouvelles aventures dans l’univers d’Harry Potter. L’idée est plutôt séduisante sur le papier, mais sera-t-elle concluante loin de l’école des sorciers de Poudlard ?

Un nouveau départ avec quelques références


Oubliez Harry Potter, place à Norbert Dragonneau qui incarne le nouveau départ de la saga. Oubliez le bon vieux Poudlard, c’est New-York qui prend la main. Oubliez la vie qu’entre sorciers, les moldus ont maintenant une place entière dans le film. L’idée géniale est de se dire que l’on est face à une extension du monde des sorciers. Poudlard est une école parmi d’autres. Un sorcier d’Angleterre vient se perdre en Amérique. Oui, mais pas de nouvelle école, pas de lieux originaux… On est en ville et c’est difficile à accepter quand on est habitué à l’univers de la sorcellerie en école.

Des animaux vraiment fantastiques


La magie de la technologie ne nous a pas donné des combats entre sorciers époustouflants, des scènes d’actions démentielles, mais des créatures imaginaires d’une beauté et d’un réalisme incroyable. Ce sont eux les vraies stars du film.

Des personnages attachants mais sans reliefs


Le personnage principal Norbert joué par Eddie Redmayne est naïf à souhait et maladroit, ça en devient presque agaçant à la fin surtout lorsque Porpentina (Katherine Waterson) s’y met aussi dans un rôle de coincée ridicule. Heureusement que Jacob (Dan Fogler) vient donner un peu de légèreté à ce trio. Le méchant Percival Graves interprété par Colin Farrell est trop caricatural et il est facile d’y deviner son côté obscur.

Le mot de la fin

Une légère déception qui fait comprendre une chose : en dehors de l’école, la sorcellerie n’a vraiment pas le même impact sur nous les humains.


Note personnelle : 13/20 – Presse : 14,4/20 – Public : 17,2/20

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