jeudi 19 décembre 2013

Le Hobbit : La désolation de Smaug


18/12/2013
Réalisation : Peter Jackson
Avec : Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen, Orlando Bloom...

Synopsis (Allociné) : Les aventures de Bilbon Saquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Golum.

Après un premier chapitre décevant, Le Hobbit revient en salle avec plus d'ambition. Pour plus de réussite ? 


L'histoire

Bilbon, Gandalf et la compagnie de Nains continuent leur périple dans la terre du Milieu où ils vont croiser Elfes, Humains, Orgues et... Smaug, le dragon.
Bon, l'histoire c'est toujours pas ça. On est loin de la qualité scénaristique du Seigneurs des Anneaux. Nettement plus rythmée et dynamique que le premier Hobbit, le film aurait gagné à être un peu plus long (ça aurait été trop long) ou en deux parties. Pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup trop de contenu, et en passant certains sujets à trappe, l'histoire perd en crédibilité.

Les acteurs

Si Martin Freeman et l'ensemble des acteurs "nains" sont juste au niveau du jeu, on ne peut être que déçu des prestations de Ian McKellen, alias Gandalf, et Orlando Bloom, alias Legolas. Les deux proposent des prestations irrégulières et inconcevables étant donné la filmographie de chacun. Néanmoins, il y a 2 grandes surprises : Evangeline Lilly et Luke Evans. La première ajoute un atout charme au film, un peu de sensualité dans ce monde de brut, et une prestation remarquable. Pour le second, nous avons trouvé le nouveau Aragorn, rien que ça. Vivement le 3 pour les retrouver tous les deux !

Les effets spéciaux

Vraiment impressionnant ! Totalement démesuré ! Les mots ne suffisent pas pour décrire la qualité des images qui nous sont proposées. Smaug est vraiment fascinant et terrifiant de réalisme. Un seul regret : que la technologie ne soit pas apparue à l'époque du Seigneur des Anneaux.

La réalisation

C'est vraiment bizarre de dire ça à un monstre du cinéma, mais depuis le début de son projet du Hobbit, Peter Jackson semble par moment dépassé par son scénario. Si on ressent la plupart du temps la patte Jackson, on regrette son envie de trop bien faire, de vouloir aller par dessus tout dans le spectaculaire en oubliant l'essence même des livres de Tolkien : l'histoire. 


Cela ne m'empêchera pas de dire que j'attends avec impatience le dénouement avec Le Hobbit : histoire d'un aller et retour. Rdv en décembre 2014.

Note finale (sur 20) Personnelle : 15 - Presse : 14.4 - Public : 17.6

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