samedi 1 février 2014

Minuscule - La vallée des fourmis perdues


29/01/2014
Réalisation : Thomas Szabo, Hélène Giraud

Synopsis (Allociné) : Dans une paisible forêt, les reliefs d'un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin : une boîte de sucres ! C'est dans cette tourmente qu'une jeune coccinelle va se lier d'amitié avec une fourmi noire et l'aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...

Ce qui m'a donné envie de voir ce film, c'est avant tout la bande annonce, aussi passionnante que hilarante. Espérons qu'il en soit de même pour l'ensemble du film.


L'histoire

Nous sommes projetés dans la nature, le calme et le silence règne dans la salle devant la beauté des paysages qui nous sont proposés. Et puis on commence à entendre des bruits de circulation, de voitures, de motos, de klaxons... mais pas de ville, pas de véhicule, juste des milliers d'insectes prenant vie par des bruitages du quotidien. Nous voilà plonger dans l'aventure de ce "Minuscule". On y suit une coccinelle, cherchant à s'affirmer face à des mouches rieuses, qui se lie d'amitié avec une fourmi noire, cherchant à se défaire du clan des fourmis rouges. Une amitié qui nous fait vivre une aventure très originale entre combat épique de deux clans fourmis, course à suspens entre mouches et coccinelle, et découverte du monde insecte... un régal !


Les acteurs

Il n'y en a pas !... enfin ce sont des insectes en image de synthèse. Alors parlons plutôt de l'idée astucieuse de prendre une coccinelle, parlant le langage des petits sifflets utilisés pour le réveillon (dont je ne sais plus le nom), et une fourmi noire, parlant le langage des sifflets de football. C'est tout aussi astucieux de mettre des bruits de carrosserie quand les ailes des mouches ou des coccinelles sont abîmées.

Les effets visuels

L'animation à encore de beaux jours devant elle ! Alors qu'elle commençait à perdre de son charme avec des personnages de plus en plus plastiques et de plus en plus extravagants, on retourne ici à la source. Si les insectes sont filmés en image de synthèse, le décor, lui, est filmé de façon naturelle. On oublierai presque que les insectes sont ajoutés tellement ils semblent encrés dans cette réalité. Mise à part un petit loupé visible dans la cascade, l'animation visuelle est très réussie.

La réalisation 


Cocorico ! Tout est made in France et il faut être fier de le dire quand on arrive à un tel résultat. A l'heure où l'animation est dominée par Blue Sky, DreamWorks, Disney ou encore Pixar, ça fait vraiment plaisir de voir une réalisation et une production française sortir en salle. D'autant plus lorsqu'elle est réussie. On est clairement à mi-chemin entre Microcosmos et le Seigneur des Anneaux. Tellement proche de ces deux films qu'on en garde les bons et les mauvais côtés. Tout comme Microcosmos, les réalisateurs ont voulu mettre en avant la beauté visuelle quitte à laisser plusieurs (trop) longueurs dans le film. L'anneau du Seigneur des Anneaux est remplacé par le sucre, mais garde à l'esprit les batailles épiques. Les orques sont remplacés par les fourmis rouges et les hommes par les fourmis noires, les flèches par des cure-dents et les catapultes par des lance-pierres. Imaginatif !


Minuscule est une oeuvre majuscule (elle était facile), mais je crains que les quelques longueurs desservent le film et déçoivent les petits comme les grands. En attendant, je ne peux que vous le recommander.

Notes (sur 20) : Personnelle : 16 - Presse : 16.8 - Public : 16.4


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