dimanche 20 avril 2014

Need for Speed


16/04/2014
Réalisation : Scott Waugh
Avec : Aaron Paul, Dominic Cooper, Imogen Poots, Michael Keaton, Scott Mescudi...

Synopsis (Allociné) : Tobey et Dino partagent la passion des bolides et des courses, mais pas de la même façon... Parce qu'il fait confiance à Dino, Tobey s'est retrouvé derrière les barreaux. Lorsqu'il sort enfin, il ne rêve que de vengeance. La course des course, la De Leon, va lui en donner l'occasion. 

Beaucoup de communication sur ce film : N°1 au box office mondial, mieux que Fast and Furious... Vérifions la véracité des propos. 


L'histoire

Une simple histoire de vengeance en guise de scénario. Ce n'est pas pour ça que le film vaut le déplacement. C'est surtout pour ses courses de voitures interminables, hystériques et jouissives, on y reviendra. En attendant, l'histoire roule sur fond de courses et de belles voitures. On ne demandait que ça. 


Les acteurs

Pas de scénario, c'est un fait. De belles voitures s'en est un autre. Alors pourvu que le casting soit au rendez-vous. Raté ! Aaron Paul, principal attrait de ce film suite au succès de Breaking Bad, est... mauvais, digne d'une star de série B qui en rajoute des tonnes. Mais quitte à couler, autant amener avec soi ses petits camarades de jeu. Dominic Cooper (méchant du film) n'est crédible à aucun moment. Imogen Poots (la chérie du héro) est plate mais laisse paraître quelques éclats de justesse. Non, le casting à tout faux sauf lorsqu'il y a des moments de fun, de délire. A ce sujet, Michael Keaton est excellent en directeur de course et commentateur, Scott Mescudi (Kid Kudi pour les intimes) est surprenant de justesse et joue le registre comique à merveille. On n'oubliera pas la naïveté juvénile de Rami Malek, belle surprise également.

Les scènes de course

Ah voilà le principal atout du film ! Des courses, des courses et encore des courses. Mais qui dit courses clandestines, dit souvent casse... et que ça fait mal au cœur de voir tous ces bolides, toutes ces merveilles, tous ces millions partir en fumée, à la casse. Le budget du film passe clairement là-dedans. Toujours est-il que les scènes de course sont très bien filmées, on regrettera juste les mouvements de caméra, voulant donner l'effet de vitesse, trop répétitifs.


La réalisation 

Loin de nous sortir le film de l'année, Scott Waugh se contente de nous offrir une belle petite série B à l'américaine, adaptée sur grand écran grâce au succès du jeu vidéo issu d'Electronic Arts, et grâce à un casting à première vue (et j'insiste bien sur ce mot) alléchant. Waugh n'a jamais su obtenir le meilleur de ses acteurs, et n'a pas réussi à rendre son histoire excitante et captivante. Alors le spectateur se retrouve à attendre chaque scènes de course en s'ennuyant de la naïveté et du peu de crédibilité se cachant dans l'histoire.



Ce n'est pas mieux que Fast and Furious. Ce n'est pas un grand film non plus. C'est un film qui rendra heureux les amateurs de courses et de belles voitures. Voilà, Need for Speed ne se résume qu'à ça. On le savait, on a été servi avec justesse.

Notes (sur 20) : Personnelle : 12 - Presse : 10.8 - Public : 16


1 commentaire:

  1. Bon ok, je suis d'accord, le jeu des acteurs est pas terrible, le scénario est plutôt simple mais l'intérêt de ce film c'est surtout la course et leur mise en scène.
    Les amateurs des jeux vidéo Need For Speed savent ce que c'est et je trouve que le film reprend admirablement bien l'univers du jeu vidéo :
    - scènes un peu clichées avant la course comme dans les cinematiques du jeu
    - On commence sur des muscle-cars et on finis avec les super/hyper-cars exactement comme quand on progresse dans le jeu vidéo.
    - les points de vue pilote dans la bagnole en 3D c'est exactement le jeu vidéo, c'est vraiment prenant, pratiquement les mêmes sensations.

    Pour le coup c'est un film à voir au cinéma absolument (ou alors avoir une bonne résolution d'écran chez soi et un système audio en béton).
    On va dire que ce film démonte tout si on arrive a comprendre que son intérêt c'est pas d'être un putain de film d'auteur.

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