mercredi 13 août 2014

La Planète des Singes : L'Affrontement



30/07/2014
Avec : Matt Reeves
Réalisation : Andy Serkis, Jason Clarke, Gary Oldman, Keri Russell, Toby Kebell...



Synopsis (Allociné) : Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d'humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu 10 ans plus tôt. 





Bienvenu sur la Planète des Singes

Le film repose avant tout sur la gestion de la vie. La vie de l'Homme d'un côté  et du Singe de l'autre. Chacun s'adapte à sa manière sur le même lieu qu'est la Terre. Une mise en scène globalement longue mais nécessaire pour donner plus de poids et plus de sens au déroulement du film. Les images sont grandioses, les scènes qui les accompagnent sont sublimes et que dire de la prouesse technologique pour donner autant de réalisme aux singes... Grandiose !

Que serait la prouesse technologique sans la performance humaine ? 

De l'ensemble du casting, un peu trop tendre, on ne retiendra qu'une prestation, celle d'Andy Serkis, tout simplement impérial en César. Serkis, l'homme que tout le monde connait sans ne jamais l'avoir vu. Gollum, c'est lui, King Kong, c'est lui, les monstres (au sens propre) sacrés du cinéma, c'est lui. Et là où le film perd en intensité avec un Jason Clarke qui souffre de la comparaison avec James Franco et un Gary Oldman loin de son meilleur niveau, il gagne en impact avec les expressions saisissantes qui se lient sur les visages des singes, qui les humanisent, avec en tête de ligne : César.

Vivement le troisième volet !

Pouvait-il faire mieux ? On peut s'en poser des questions sur la réalisations et la façon dont Matt Reeves a amené son film. Certains se sentiront frustré d'avoir pu aussi peu d'action. Tout est dans la gestion entre les hommes et les singes, dans le dialogue, dans la trahison et l'incompréhension. Mais ce film pouvait-il être autrement ? Après réflexion, je ne pense pas. Il suit une logique de transition entre le premier film davantage porté sur l'homme et un troisième de combats finaux paraissant inéluctables.

Parfois long, parfois frustrant, ce film n'en reste pas moins grandiose par sa prouesse technologique. J'allais oublier : la 3D est inutile.

Notes (sur 20) : Personnelle : 15 - Presse : 14,4 - Public : 16,4


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