vendredi 17 octobre 2014

Le Labyrinthe

 
15/10/2014

Réalisation : Wes Ball
Avec : David O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter, Kaya Scoldelario, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee...

Synopsis : Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.

Les sagas ados s’essoufflent-elles ?

Honnêtement, voir des ados, entre 4 murs, prêts à tout pour s'en sortir, ça ne vous fait pas penser à quelque chose ?... Non ?... Aller, des Districts, Katniss... Hunger Games, BINGO ! Même si Le Labyrinthe est différent (encore heureux) la structure de base est la même. Et c'est un peu abusé. Néanmoins, si l'on se penche davantage sur l'histoire, en laissant cette première remarque de côté, c'est une belle réussite. On se retrouve directement plongé dans l'action en se mettant à la place de Thomas, sans savoir ce qui les a amené là. Un peu comme Hunger Games où on retrouve directement Katniss dans les Districts et.... Aaaah ! J'ai dit qu'on stoppait les comparaisons ! (Bref, vous avez compris le petit plagiat)

Du petit au grand écran, il n'y a qu'un pas (ou qu'un film)

Un casting très jeune, logique pour le film, mais pas inexpérimenté ce qui permet d'avoir un résultat convaincant. Dans toute la bande, seuls Dylan O'Brien (Les Stagiaires) et Will Poulter (Les Miller, une famille en herbe), ont déjà commencé à percer au cinéma. Le reste du casting est "novice". Je mets entre guillemets puisqu'ils sont déjà présents sur des séries comme Game of Thrones (Thomas Brodie-Sangster) ou encore True Love (Kaya Scodelario).

Une réalisation convaincante

Je critique, parce que forcément, nul n'est parfait. Mais Wes Ball, le réalisateur, a récupéré un scénario qu'il n'avait pas écrit. Evidemment la comparaison avec Hunger Games est facile. Mais on ne peut pas lui reprocher d'avoir voulu essayer quelque chose de nouveau. Mettre un peu plus de spectaculaire, plus d'intensité, plus de rythme et plus de noirceur. 

Si Le Labyrinthe était sorti avant la saga Hunger Games, le second aurait souffert de la comparaison. Mais avec des "si", on referait le monde. 

Notes (sur 20) : Personnelle : 14 - Presse : 13.6 - Public : 16.4


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