mardi 18 novembre 2014

Les nouveaux sauvages (Relatos Salvajes)


14/01/2015
Réalisation : Damian Szifron
Avec : Liliana Weimer, Ricardo Darin, Oscar Martinez, Julieta Zylberberg, Erica Rivas, Dario Grandinetti...

Synopsis : Vulnérables face à une réalité trouble et imprévisible, les personnages de Relatos salvajes, traversent la frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amoureuse, le retour du passé, une tragédie ou même la violence d’un détail du quotidien sont les détonateurs qui poussent ces personnages vers le vertige que procure la sensation de perdre les étriers, vers l’indéniable plaisir de perdre le contrôle.

J'ai eu l'opportunité de voir ce film par le biais du Label des Spectateurs UGC. On ne connait pas à l'avance ce qui va être diffusé donc pas d'influence sur une quelconque critique ou bande annonce. Surprise totale ! Et pour le coup, c'est une belle surprise...

6 histoires dans 1 film

On ne va pas raconter ou critiquer chacune des histoires, ça n'aurait aucun intérêt. On va plutôt se pencher sur le lien qu'il y a entre elles et sur le message que l'on veut nous faire passer. L'idée est de prouver que, quand l'être humain est poussé à bout, dans ces derniers retranchements, il peut oublier ses principes civilisés et retourner à l'état sauvage, voir animal. D'où le titre, Les nouveaux sauvages. Si certaines situations sont extrêmes, l'intensité mise dans chacun d'elle ainsi que l'originalité associée au réalisme, font qu'il est difficile de mettre en avant une histoire par rapport à une autre. Et si vous avez peur de la redondance, ne vous inquiétez pas. Le point d'orgue est la vengeance (sauf pour une) et il existe mille manières de se venger.

Un beau casting espagnol

Habituellement, j'analyse les acteurs et le jeu qu'ils proposent. Ici c'est un travail collectif et il faudrait les analyser par dizaine. Simplement, si la comédie espagnole avait tendance à m'agacer, car toujours à en faire des tonnes, ce film vient contredire totalement ma pensée. Chaque protagoniste incarne parfaitement son rôle permettant au spectateur de s'identifier facilement au personnage et d'imaginer sa réaction s'il on se retrouve dans sa situation. 

De l'humour noir, très noir

L'avantage de petits films sur 2 heures, c'est que l'on a pas le temps de s'ennuyer. Tous sont très rythmés et accrocheurs. Les acteurs sont très bien choisis et l'idée de Damian Szifron, réalisateur et scénariste du film, est excellente. Il parvient même, dans les situations critiques, à amener la touche cinématographique qui caractérise le cinéma espagnol : l'humour noir. Et pour ce film il est très en vu. On pourrait rire sans arrières pensées si la situation était totalement farfelue. Sauf que ce n'est pas le cas puisqu'on se met à la place des personnages. Le rire est donc d'autant plus naturel ce qui en est presque gênant. 

Au final, j'ai choisi de lui attribuer ce Label (bien sûr il y a des centaines de décideurs comme moi) car plus on avance dans le temps, plus on nous rabâche le même type de film. Et celui-là apporte un vent de fraîcheur bienvenu. Et comme il est espagnol... c'est tout bon !

Notes (sur 20) : Personnelle : 16.5


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