vendredi 14 novembre 2014

Paradise Lost


05/11/2014

Réalisation : Andrea Di Stefano
Avec : Benicio Del Toro, Josh Hutcherson, Claudia Traisac, Brady Corbet, Carlos Bardem, Ana Girardot...


Synopsis : Nick pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère en Colombie. Un lagon turquoise, une plage d’ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur canadien. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait… jusqu’à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar.


Di Stefano et le problème de l'espace temps

Sur le principe, un étranger se retrouvant sans le vouloir, si ce n'est par amour, dans un réseau mafieux, c'est classique mais toujours commercial. Quand ça concerne un canadien et des colombiens ça peut prendre une autre tournure beaucoup plus novatrice. Pourquoi ? Parce qu'il y a des différences culturelles importantes, la barrière de la langue, et parce qu'un canadien en Colombie, c'est pas banal. Oui mais voilà, le film a un problème et quel problème ! On est constamment balancé dans l'espace temps. On commence à une époque, puis on revient quelques mois en arrière, puis en avant, etc. pour finir... dans le passé ! Malheureusement, ça détruit l'histoire.

Il y a Benicio Del Toro et les autres

Quand on a l'aura et la virtuosité de Benicio Del Toro, difficile de laisser la place aux autres. Il est à l'image de sa prestation dans Che, entre ombre et lumière. Toujours mystérieux, froid mais cruellement réaliste. Dire qu'il n'y a que lui, ce n'est pas totalement vrai et ce serait dénigrer la prestation de Josh Hutcherson qui tir bien son épingle du jeu. Le jeune Peeta de Hunger Games campe parfaitement son rôle, un poil caricatural, mais toujours à 100%. Le reste du casting est sans grande saveur. 

Vous avez une chance Mr Di Stefano

La manière de raconter l'histoire ne m'a pas plu, vous l'avez compris. Si je peux accentuer un peu plus sur la réalisation, je trouve qu'on ne voit pas assez de paysage alors que l'on se trouve au coeur de la Colombie, entre plage et forêt tropicale. Mais ce réalisateur a une chance qui m'est totalement subjective. J'adore l'Espagnol et suis en phase d'apprentissage de l'Anglais et ce film mélange les deux langues. Pour qu'un colombien comprenne un canadien et vis-versa, il faut parler lentement, distinctement et avec un vocabulaire accessible. Juste ce qu'il me fallait pour ne pas lire les sous-titres. Un bonheur ! Alors oui, Mr Di Stefano, vous avez cette chance.

Un résultat correct mais l'on pouvait en attendre bien mieux.

Notes (sur 20) : Personnelle : 13 - Presse : 11.6 - Public : 14.4


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire