dimanche 21 décembre 2014

Dumb & Dumber De


17/12/2014


Réalisation : Bobby Farrelly, Peter Farrelly
Avec : Jim Carrey, Jeff Daniels, Rob Riggle, Laurie Holden, Rachel Melvin, Kathleen Turner...


Synopsis : Vingt ans après, Lloyd et Harry sont toujours amis – et toujours aussi débiles ! Quand ils apprennent qu’Harry est père, les deux amis se lancent dans un nouveau road trip à la recherche de sa fille. Ils vont sillonner le pays à bord de véhicules toujours plus improbables, semant la folie et le chaos jusqu’à un endroit où ils n’auraient jamais dû pouvoir se retrouver…


L'absurde a-t-il une limite ?

A croire que non en regardant ce film. Les frères Farrelly sont allés très très loin dans la connerie et dans le n'importe quoi. Personnellement, même s'il y a l'effet de surprise en moins, j'ai trouvé ce deuxième volet beaucoup plus travaillé que le premier avec une histoire, conne certes, mais une histoire de fond quand même. Les vannes rythment cette histoire et sont en continues. Mais ce qui est agréable, c'est la diversité de l'humour. On a du comique de situation, d'action, de lieu ou simplement verbal. On a également des vannes nécessitant la réflexion comme des blagues bas du cerveau. Donc non, l'absurde n'a pas de limite.

Le plaisir de retrouver le duo Lloyd/Harry

Vingt ans après, le duo comique de Dumb & Dumber ne semble pas avoir pris une seule ride. Ce qui nous faisait rire sur le premier film est exactement repris par Jim Carrey et Jeff Daniels. Le casting est l'image du film, des acteurs aussi cons que possible et dès qu'il y en a un avec un peu de jugeote, il semble perdu dans cet amas de conneries. Mention spéciale à la digne descendante de Lloyd et Harry, Rachel Melvin. Mais bizarrement, quand une femme fait les mêmes bêtises, elle passe davantage pour une cruche... c'est mon ressenti.

L'humour au détriment de la mise en scène

Plus c'est con, plus c'est bon. C'est forcément l'état d'esprit des frères Farrelly. Et c'est un état d'esprit qui fait parfois du bien. Les spectateurs qui se déplacent en salle savent très bien que l'absurdité du film va prendre le devant sur l'histoire, sa construction et sa mise en scène assez laborieuse. On a l'impression que les Farrelly ont les vannes sur un papier et décide après de les mettre en scène, alors que la logique voudrait l'inverse. Attention donc à ne pas tomber dans cet excès d’enthousiasme du début de ma critique et de nuancer un peu quant à la qualité du film. 

Absurde, absurde, absurde... combien de fois ai-je écris ce mot ? 

Notes (sur 20) : Personnelle : 15 - Presse : 11.6 - Public : 14


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