lundi 30 janvier 2017

La La Land


On ne va pas se mentir, La La Land c’est LE film le plus attendu de ce début d’année avec des nominations aux oscars à la pelle. Mais est-ce que tout ce qui se dit est vrai ? Ce film est-il à la hauteur de ses ambitions ?

Une romance musicale grandiose

La scène d’ouverture, qui doit être une des plus mythiques de ces 10-15 dernières années, nous met d’emblée dans l’ambiance. S’en suit une rencontre et une histoire d’amour magnifique qui subit les lois de l’Amérique made in Hollywood. Cette histoire est rythmée et dynamique grâce au moment de musique et de danse. L’impact musical est tellement grand que le film en devient dépendant. Et c’est au milieu du film, lorsque la musicalité est mise de côté, que l’on se rend compte de cet impact, l’histoire semble s’essouffler avant de repartir tambour battant.


Gosling-Stone duo gagnant

Pour un film musical il faut des voix et des gueules. Et autant dire que ces deux-là en ont. Ryan Gosling à la voix posée en jazzman virtuose du piano est, à mon sens, l’acteur qui porte le film. On connait sa qualité d’acteur mais là il repousse encore plus loin ses limites dans un registre qu’on ne lui connaissait pas. Emma Stone au profil et à la voix plus fragile, n’est pas en reste. Je suis moins fan mais il faut bien admettre que sa douceur se mêle parfaitement au personnage et au film.


Un mélange des genres efficaces

Si je pousse les comparaisons assez loin, La La Land se rapproche de 4 films : The Artist pour ses somptueux moments de danse et de romance détruite par la gloire, New York Melody pour la douceur musicale et la mise en avant des voix des protagonistes, Wiplash pour ce côté Jazz qui marque le film et le clin d’œil du patron du restaurant JK Simmons (professeur dans Wiplash), Fantasia pour le côté artistique et parfois ultra coloré.
Il fallait oser réunir tous ces genres et Damien Chazelle s’en est parfaitement sorti.


Le mot de la fin

Très peu de fausses notes dans ce chef d’œuvre musical malgré une petite perte de vitesse au milieu du film. A voir s’en tarder !


Note personnelle : 18/20 – Presse : 17,2/20 – Public : 18/20

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