Je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment, il y a assez peu de films qui me donnent envie d'aller au cinéma. Donc je choisi un peu par défaut, comme pour l'Ascension, dont les bandes annonces ne m'ont pas fait rêver.
Un survival intéressant puis too much
L'histoire d'amour sous prétexte de partir à l'ascension de l'Everest est un peu légère. Mais on s'attache au personnage principal et on garde dans un coin de notre tête que quelqu'un l'a vraiment. De ce fait, on se prend au scénario jusqu'à l'ultime montée où tout s'effondre... perte de crédibilité et dramaturgie surjouée, on n'y est plus.
De beaux paysages
Les grands espaces qu'impose l'histoire sont filmés avec qualité et ne sont pas sans intérêts mais on est en droit d'en attendre plus. On est pas scotché sur notre fauteuil alors que le film se passe en montagne. Les quelques clichés du Népal et des hauteurs du Mont Banc (le film se passe sur l'Everest mais filmé sur le Mont Blanc) sont insuffisants.
Un humour bien trouvé
Je craignais pour la qualité du jeu des acteurs et finalement, c'est ce qui m'a le plus plu. En tête, Ahmed Sylla qui campe un vrai rôle entre humour et drame avec son sourire communicatif. Il est parfaitement entouré d'autres jeunes humoristes Alice Belaïdi, Kevin Razy ou encore Waly Dia. Tous apporte une petite touche de légèreté bienvenue.
Le mot de la fin
Finalement on ressort avec la banane de ce film qui, a défaut de nous faire vraiment voyager, nous distrait avec efficacité.
Notes : personnelle 14/20 - presse 14,4 - public : 16,8
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